Théorie de l’Acteur-Réseau
Auteur(s) : Bruno Latour, Michel Callon, John Law
Année : 1980
Origine : France/Royaume-Uni
Statut : théorie académique
Langues : international (+ 15 langues)
Catégorie : pensées
Description
Description :
La Théorie de l’Acteur-Réseau (TAR) développée par Bruno Latour et ses collaborateurs révolutionne notre compréhension du social en y intégrant les objets techniques, les artefacts et les non-humains comme actants à part entière. Elle propose de dépasser la distinction nature/culture pour analyser les réseaux hybrides d’humains et de non-humains qui constituent la réalité sociale. Cette approche permet de comprendre comment les innovations émergent, se stabilisent et transforment les collectifs, offrant une grille de lecture puissante pour naviguer un monde où technologie et société s’entremêlent de façon inextricable.
Références :
- Reassembling the Social – Bruno Latour (2005)
- Science in Action – Bruno Latour (1987)
- Cursus “Sociologie des sciences” – Sciences Po Paris
Concepts-clés :
- Actants : entités humaines et non-humaines dotées d’agence
- Réseaux socio-techniques : assemblages hybrides d’humains et d’objets
- Traduction : processus de construction des alliances et des intérêts
- Boîtes noires : stabilisation temporaire des controverses
- Médiateurs vs intermédiaires : transformation vs transport de l’action
- Assemblages : configurations temporaires d’éléments hétérogènes
Bénéfices :
- Chrysalides : Développe une compréhension fine des dynamiques socio-techniques qui traversent la communauté, facilite l’innovation en révélant comment les nouvelles pratiques se stabilisent et permet de naviguer les controverses en comprenant les processus de traduction en jeu.
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Explorateurs : Transforme leur perception de l’agence en reconnaissant l’influence des objets et technologies sur leur existence, développe une sensibilité aux médiations qui façonnent leur expérience et cultive une approche pragmatique des transformations sociales.
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Vaisseaux : Révolutionne l’approche de l’innovation en intégrant les dimensions sociales et techniques dès la conception, améliore la gestion du changement en comprenant les résistances comme des traductions en cours et développe une gouvernance adaptée aux réalités hybrides contemporaines.
Contribution à l’ADN civilisationnel :
Fournit les outils conceptuels pour comprendre et naviguer une civilisation techno-sociale où les frontières entre humain et non-humain s’estompent, permettant de développer des formes de gouvernance adaptées aux assemblages hybrides qui caractérisent l’époque contemporaine.
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