Dans Le Point Zéro, les crises ne sont pas perçues comme de simples dysfonctionnements à corriger, mais comme des signaux indiquant que le système civilisationnel actuel est en fin de cycle. Elles révèlent l’inadéquation des paradigmes hérité du passé et appellent à un saut de paradigme : un changement de récit collectif et individuel.
- Signaux d’un intercycle civilisationnel
Les crises convergent aujourd’hui – écologiques, économiques, sociopolitiques, épistémologiques, anthropologiques – et tracent la carte d’un « intercycle civilisationnel » comparable aux grandes transitions de l’histoire (Grèce antique, Empire romain, Moyen Âge, Renaissance). Cette confluence inédite exige une refondation globale plutôt qu’un simple ajustement. - Opportunité de métamorphose
Inspiré du voyage du héros collectif, chaque crise est une épreuve antifragile qui, si elle est correctement canalisée, libère une énergie vitale puissante. Plutôt que d’éviter le chaos, Le Point Zéro propose de l’utiliser pour tuer les schémas limitants (le « PsychoKernel »), faire mourir le passé et faire naître de nouveaux récits culturants. - Le rôle du récit et du leadership
La transformation repose sur la créativité narrative et la diffusion d’un paradigme harmonique porteur de liberté, d’interdépendance et d’hyperconscience. Les leaders et leurs « apôtres » sont les catalyseurs qui incarnent ces récits, donnent sens aux épreuves et fédèrent les communautés vers un avenir choisi. - Des crises à la transition civilisationnelle
Les crises écologiques (réchauffement, catastrophes), socio-économiques (chômage de masse, inégalités), technologiques (cyberattaques, désinformation), politiques (populisme, lois liberticides) et culturelles (fondamentalisme, réactionnismes) sont interconnectées. Le Point Zéro cartographie ces menaces pour éclairer les points d’appui d’une transition accélérée vers une civilisation régénérative, participative et consciente.