Pensée Complexe
Auteur(s) : Edgar Morin
Année : 1977
Origine : France
Statut : théorie académique
Langues : international (+ 30 langues)
Catégorie : pensées
Description
Description :
La Pensée Complexe d’Edgar Morin propose un nouveau paradigme épistémologique pour appréhender la réalité dans sa multidimensionnalité et ses interdépendances. Elle dépasse la logique cartésienne de simplification-réduction-disjonction pour embrasser les principes dialogique, récursif et hologrammatique. Cette approche reconnaît l’incertitude, l’ambiguïté et la contradiction comme dimensions constitutives du réel, appelant à une “réforme de la pensée” capable d’articuler les savoirs fragmentés en une connaissance pertinente pour naviguer l’ère planétaire.
Références :
- Introduction à la pensée complexe – Edgar Morin (1990)
- La Méthode (6 tomes) – Edgar Morin (1977-2004)
- Cursus “Pensée complexe” – Institut Edgar Morin
Concepts-clés :
- Principe dialogique : coexistence de logiques contradictoires et complémentaires
- Principe récursif : les effets deviennent causes de leurs causes
- Principe hologrammatique : la partie contient le tout qui contient la partie
- Reliance : tissage des liens entre éléments séparés
- Auto-éco-organisation : autonomie dans la dépendance environnementale
- Méta-point de vue : perspective qui englobe et transcende les perspectives partielles
Bénéfices :
- Chrysalides : Développe une intelligence collective capable de naviguer l’incertitude et la contradiction, facilite l’émergence de solutions créatives par l’articulation des perspectives multiples et prévient les simplifications réductrices qui appauvrissent la compréhension des enjeux complexes.
- Explorateurs : Transforme leur rapport à l’incertitude en l’accueillant comme source de créativité, développe une pensée méta-systémique capable d’embrasser les paradoxes personnels et cultive une sagesse pratique pour naviguer la complexité existentielle.
- Vaisseaux : Révolutionne l’approche stratégique en intégrant l’incertitude comme donnée fondamentale, améliore la capacité d’adaptation par la compréhension des boucles récursives et développe une gouvernance capable de gérer la complexité sans la réduire.
Contribution à l’ADN civilisationnel :
Fonde les bases épistémologiques d’une civilisation capable de penser sa propre complexité, dépassant les fragmentations disciplinaires et culturelles pour développer une intelligence collective adaptée aux défis planétaires interconnectés.
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